mardi 30 janvier 2018

Terrible Love - Doubt Minds




 Big Scary Monsters | Through Love records - Janvier 2018

Quitte à faire un premier article en 2018 (hors top de y'a 10 ans), autant parler de ce qui sera LE top 2018. Dès le mois de Janvier? Parfaitement monsieur/madame, mais la raison est la plus simple du monde: Terrible Love vient de sortir son second EP, Doubted Minds.

Si tu es mon ami(e) Facebook, tu le sais: statistiquement 70% de mes publications hors blog sont relatives à Terrible Love. Chaque nouvelle chanson, nouvel EP, je suis au taquet. Une vraie groupie. De quoi ruiner definitivement toute l'objectivité de cette chronique, s'il en restait un tantinet. (oui j'ai regardé dans le Larousse comment s'écrivait "tantinet"). Pourtant, je vais tenter de donner une explication plausible à tout cela, sans que tu te dises que tout n'est qu'une vulgaire mascarade.


Analyse de forme (si t'es plutot a admirer Neymar bien dribbler)

Avec Terrible Love, on parle aujourd'hui ce qui represente tout ce que j'aime dans le hardcore dit moderne, selon la terminologie sans fondements de ce blog. Ce style mis en avant par Modern Life Is War, Frameworks ou Goodtime Boys si tu veux. En gros ca veut dire que c'est rapide, urgent, mais aussi sans dégueuler partout. Son réfléchi, changements d'intensité, respiration entre deux gueulantes. Pour moi c'est tout bon.

Bon, c'est bien gentil, les images sont ce qu'elles sont, mais concretement ca veut dire quoi? Ecoutes cet EP pour t'en convaincre, c'est tout ce que je te demande. Maintenant qu'on a bien défini les critères, on peut y aller. "Doubt Mines", LE tube de cet EP, les a pratiquement tous. Intro rapide avec un chant éraillé, couplet urgent, refrain que tu peux hurler pour te calmer de cette vie parfois emmerdante, un grand oui. Le reste de cet EP n'est bien évidemment pas en reste, avec des chanons un peu plus contenue, comme le premier single "First Flowers". Mais toute l'intensité reste préservée, comme une explostion entre deux respirations.

Ensuite, pour la petite histoire, quand toi tu galères à trouver quelqu'un qui arrive à hurler 3 phrases justes dans un micro sans tomber dans le coma, Terrible Love a changé de chanteur entre deux EP sans vraiment qu'on y fasse attention. C'est fort. En plus maintenant, le mix entre le chant crié et parlé ("A Better Light") ajoute aussi un vrai plus, juste comme il faut.

Certes, la méthode est bien connue, on n'assiste pas comme par magie à l'émergence d'un hardcore tout neuf et tout beau. Mais la réalisation en elle-même, les idées, les enchaînements, c'est ce qui fait la différence, pour moi. Je suis d'accord, c'est très "produit", mais le son pour moi reste naturel. Rien n'est si orginial, mais tout est dans l'ordre.

Une révélation suivra dans la suite de cette chronique.

Analyse complementaire de fond (si t'es plutot a savoir le mieux entre 4-4-2 losange ou 4-4-2 a plat)


Allons un peu plus loin quand même. Comprendre pourquoi j'aime tant cet EP. Je vais essayer de faire vite.  

Le son est une vraie claque dans la gueule, a la fois ultra travaille mais sans tomber dans le surfait. La batterie me donne des frissons, et tu peux demander à qui est bien informé sur moi, c'est pas souvent. Cette caisse claire qui pop comme un paquet de Pringles, les toms bien graves, les cymbales un peu en retrait, c'est parfait. Désolé pour l'exposé, je vais envoyer ces quelques mots a Batterie magazine.

En fait, pour être totalement sincère, Terrible Love c'est le style de musique que j'ai envie de faire depuis des années. J'aurais aimé faire cet EP, et j'en aurais gardé 99%. Les paroles, le son, la musique, la production, tout.

Dans l'éternel debat, pragmatique contre romantique, les deux ont leurs vertues. Mais si, alors que l'on peut trouver des arguments objectifs pour dire que telle musiaue et comme si, comme cela (d'ailleurs je suis certain qu'il y a des codes qui nous entrent dans la mémoire), le romantisme reste le premier choix.  

Ah, Terrible Love, tu es le groupe que je n'aurais jamais eu. 








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