lundi 1 mai 2017

Quitters - Good Night Memories


Coprod' - Avril 2017


Quitters - punk-rock indie - Gainesville VS Montpellier -  sourire - soleil et copains. 

Comme quoi faut pas se casser la tête des fois. Avec ces simples qualificatifs vous devriez déjà comprendre où je veux en venir. Et si tu te poses la question, la réponse est OUI.

OUI, on a encore le droit à un autre groupe Français qui sait faire du bon punk-rock pour aborder l'été sereinement (si c'est encore possible, on verra cela bientôt). Ça commence à faire pas mal, et ce n'est surtout pas moi qui vais m'en plaindre. Parce que ce premier album, c'est un truc qui mélange de l'indie, de la roulette, un peu de rock'n'roll mais c'est surtout du punk-rock des familles. En fait, Quitters, si Phillipe Etchebest était punk-rocker et pas cuisinier, il en dirait surement que c'est ce qu'on attend d'un groupe de punk-rock de la vie de tous les jours. Du fait maison, du fait avec amour avec des produits frais et de qualité, mais surtout sans chichis. Alors ça ne joue pas dans la catégorie palace 5 étoiles, si on veut pousser un peu, je l'accorde. Les menus sont parfois goûtés maintes fois, mais on s'en fout, car pour cette fois on ne fera pas la fine bouche.C'est décidé, mais pourquoi?

Parce que simplement, les conditions pour nous faire passer un bon moment sont réunies. Le son est au rendez-vous, les chœurs faciles à apprendre, et les riffs de guitare bien jolis. Je lui donnerais presque une étoile au guide Chuck Ragan du punk-rock, pour les efforts fournis, et l'évolution par rapport au premier EP. Dans les faits on a de l'indie punk comme les cadors Français, genre Not Scientists, mais avec des accents instrumentaux comme Cold Heart Days ("Sweet Memories"), des accents indie comme Heavy Heart ou Water Mane ("Promises to Myself") une dose d'Emo-soleil à la Sport ("The Brighter Shades of Time"), d'Emo-punk à la RAVI ("Life Inside"), de punk à roulette sauce r'n'r à la The Reaction ("Misery", "Burn Burn"), mais surtout une bonne dose de punk-rock Ricain dont on a tous écouté et réécouté les disques en boucle ("Why Should We Burn Our Lives?" qui est LE tube si il fallait en choisir un). Tout ça se mélange, et c'est ce qui m'as attiré l'attention directement je pense.

Du coup, il pourrait évidemment découler un petit manque de cohérence avec tous ces noms les uns à la suite des autres, mais c'est pinailler pour rien. Au contraire, c'est vraiment intéressant d'entendre comment le mélange s'opère, et qu'avec tout ça Quitters garde son identité. Une nouvelle identité. Ces chansons, elles me font repenser à plein de groupes, mais sans forcément les revivre entièrement. Il est là le bon point, il est LA. Les émotions, mais bien dosées.

Car, tout comme certains chefs en devenir, Quitters tire parti de certains groupes qui l'ont précédé, pour nous remettre dans le bon chemin avant l'été. Impeccable. 















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